Médaillés du Prix canadiens : Debapriya Chakraborty

J’ai entendu parler pour la première fois de l’existence du programme du Prix international du Duc d’Édimbourg lorsque j’allais à l’école en Inde.  Cependant, c’était une période tumultueuse de ma vie et je n’ai pas eu l’occasion de m’inscrire.  Ma famille et moi avons déménagé au Canada peu de temps après et j’ai été ravie lorsqu’un représentant du Prix est venu dans mon école secondaire pour nous encourager à participer.   

C’était un avant-goût de ce qui m’était familier dans un environnement totalement nouveau dans lequel j’avais été propulsée.  Bien que plusieurs de mes camarades de classe se soient inscrits ce jour-là, j’ai été la seule personne de cette cohorte à aller jusqu’au bout et à obtenir mon Prix Or.  Travailler de façon autonome pour le niveau Or a été un défi unique, surtout pour un nouvel arrivant.   

Ma famille n’avait jamais fait de camping auparavant, alors quand j’ai appris que je devais prendre part à de multiples voyages d’aventure, mon excitation était assortie d’appréhension.  En fin de compte, j’ai éprouvé beaucoup de plaisir à camper avec de parfaits inconnus et j’ai vraiment appris la valeur du travail d’équipe, de la patience et de la résilience.  Chaque fois que j’ai eu des doutes au cours du Prix, que ce soit après une tentative ratée de cuisine (compétences), après avoir été trop épuisée pour rencontrer l’entraîneur du club de gym (activité physique) ou après avoir rencontré un étudiant désintéressé à la bibliothèque (service communautaire), mes parents ont été mes plus grands supporters et m’ont rappelé à maintes reprises que je vivais cette expérience pour renforcer ma confiance, améliorer mes compétences en leadership et en communication, et redonner à ma communauté. 

Les compétences que j’ai cultivées en complétant le Prix ont contribué à façonner qui je suis aujourd’hui.  C’est pourquoi je continue à faire du bénévolat en tant que chef du Prix, en encadrant les jeunes Canadiens qui participent au Prix de façon indépendante.  Après avoir vécu cette expérience, il est extrêmement gratifiant de savoir que j’ai aidé quelqu’un à découvrir qui il veut être et comment le Prix peut l’aider à atteindre ses objectifs. 

En dehors du Prix, je travaille dans le domaine de la recherche en santé mondiale sur la prévention des maladies non transmissibles.  Auparavant, j’ai travaillé comme agent de santé communautaire où j’ai conçu et mis en œuvre des programmes axés sur la sécurité alimentaire des personnes âgées vivant dans des logements communautaires, la prévention du COVID-19 dans les populations à haut risque, et la défense de la santé publique qui visait à déstigmatiser la maladie mentale et l’accès aux services visant à améliorer la santé mentale.  J’ai vécu sur trois continents et j’espère continuer à explorer notre belle planète alors que la pandémie actuelle touche à sa fin. 

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