Nick Habbibi

Je me suis inscrit au Prix du Duc d’Édimbourg pour vivre une aventure, un voyage au cours duquel je pourrais me dépasser, acquérir de multiples habiletés et vivre des expériences dont je garderais le souvenir pour les nombreuses années à venir. Excellent à l’école, je savais que je retirerais beaucoup plus de ma collectivité et que j’en apprendrais bien plus sur mes propres compétences. Le programme m’a donné la possibilité de mieux connaître ma collectivité et de l’aider en retour, tout en m’encourageant à explorer un style de vie différent de mon quotidien de citadin et à découvrir la nature, me faisant apprécier encore plus ma ville.

Le Prix m’a également permis d’adopter un mode de vie équilibré malgré des études rigoureuses, car j’ai intégré des équipes de sport de haut niveau et me suis engagé à progresser dans mes études musicales au conservatoire. Parallèlement, j’ai également acquis la confiance et la motivation nécessaires pour enseigner et transmettre mes connaissances à ceux qui partageaient mon intérêt pour l’apprentissage de nouvelles habiletés. Alors que je gagnais en maturité, mon désir de faire tout mon possible pour donner en retour à ma collectivité ne cessait de croître, qu’il s’agisse de sensibiliser la population sur des questions de gérance environnementale ou de donner des leçons de piano gratuites à ceux qui n’ont pas les moyens de se les offrir.

Le voyage d’aventure que j’ai effectué pour obtenir ma médaille d’Or fait partie des expériences vécues dans le cadre du Prix du Duc d’Édimbourg qui resteront gravées dans ma mémoire. J’ai les qualifications nécessaires pour survivre dans la nature et j’ai fait du camping sauvage à plusieurs reprises, mais je n’étais jamais parti en kayak pendant quatre jours où toutes mes affaires devaient tenir dans un petit caisson. Faire partie d’un groupe de plusieurs participants au Prix s’est avéré un atout non négligeable, car nous devions souvent nous pousser mutuellement contre de violents courants marins et nous aider les uns les autres à ranger nos affaires et à tout déballer avant le coucher du soleil, après lequel nous n’aurions rien pu faire en termes de survie. Le travail d’équipe a occupé une place très importante pour moi dans cette aventure, car nous nous déplacions d’un campement à un autre. Au bout du compte, j’ai appris que j’étais capable de jouer le rôle de chef et de prendre la tête du groupe dans des situations stressantes.

Si je suis ravi et fier d’avoir terminé le programme, quelque part, le sentiment de satisfaction ressenti après avoir rempli une partie de mon carnet du participant me manque, tout comme celui de trouver rapidement un superviseur, par exemple, après avoir fini un quart de bénévolat et avoir le sentiment du devoir accompli pour le reste de la journée. Cependant, j’ai également appris qu’apporter son aide à la collectivité ne devrait pas dépendre d’un quelconque programme, mais que chacun devrait vouloir contribuer au bien-être de la collectivité pour apporter son aide à ceux qui en ont besoin, ce qui est le plus important. Il s’agit d’une de mes plus grandes réussites dans le cadre du programme.

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